vendredi 17 mai 2013

Quelques mises à jour

Beaucoup d'encre a coulé sous les ponts depuis 3 ans. En guise d'entrée en matière en vue de nouvelles entrées à ce blogue, ainsi qu'en guise d'excuses pour mon mutisme prolongé, voici un suivi des sujets abordés lors des entrées précédentes.  

Géoblogging 

Plusieurs techniques permettent désormais de localiser géographiquement l'utilisateur d'un réseau social. Les exploitants de ceux-ci ont mis à profit les procédés multiples de localisation par adresse IP, localisation par ondes cellulaires et localisation par satellite (le bon vieux GPS) ― trois technologies autrefois coûteuses et encombrantes aujourd'hui toutes intégrées à la quasi-totalité des dispositifs «mobiles» ; les téléphones dits intelligents ― afin de mieux s'emplir les poches en vendant de la publicité géociblée. Des plateformes sociales, telle Foursquare, en font désormais leur pain et leur beurre.

Twitter et Facebook offrent désormais d'associer un emplacement à chaque publication, tel que je le suggérais en 2009, à une époque où le terme «réseau social» était assez peu répandu au point où l'on devait inventer des mots pour en parler.

Un pont Champlain en vaut bien un autre

Le département des transports de l'État de New York inaugurait le 7 novembre 2011 le nouveau pont Champlain (en remplacement de celui qui avait explosé, j'en avais parlé dans un billet), celui au sud du 45e parallèle, dont le design et la construction ont été complétés en moins de 2 ans. Il s'agit d'un pont à arche à réseau de suspension entrecroisé (traduction libre de «network arch bridge», je ne suis pas très calé en terminologie de l'ingénierie civil anglo-saxonne).

Beau ti-gars de pont
Pendant/depuis ce temps, alors qu'on remet en doute jour après jour sa solidité, sa fiabilité et sa capacité à supporter 165 000 véhicules par jour, on est encore à se demander de quelle couleur le remplacement de l'actuel pont Champlain, celui de Montréal, sera peinturé. J'exagère à peine.

Denis Coderre va tout nous arranger cela, évidemment.

Un transport de plus en plus commun

En 2010 était lancé le Transport collectif de la Jacques-Cartier (TCJC), un service qui s'approchait davantage de la navette entre la banlieue nord de Québec et son centre que du transport en commun. Les 5 circuits offerts par minibus et autobus scolaire modifié en 2010 se sont démultipliés : 12 circuits sont maintenant offerts aux résidents de la couronne nord de la Capitale nationale vers la Colline parlementaire et Sainte-Foy, à bord de véhicules plus adaptés au transport d'adultes que les précédents.

Voici une liste non-exhaustive de quelques ajouts :
  • La municipalité de Saint-Gabriel-de-Valcartier, reconnue pour son centre de villégiature, est désormais desservie;
  • Le wi-fi est offert gratuitement à bord des véhicules;
  • Depuis le 1er juin 2011, un laisser-passer avec intégration tarifaire métropolitaine est maintenant offert. Cela signifie qu'avec un seul et même titre de transport, un usager du TCJC peut bénéficier de tous les services de transport en commun de la région métropolitaine de la Capitale nationale, soit : le Réseau de transport de la Capitale (RTC), le traversier Québec-Lévis (STQ), la société de transport de Lévis (STL) et PLUMobile (desservant les municipalités à l'est de Québec), en plus de ceux du TCJC.
Comme quoi, même dans la Cité du Pickup et de honk-a-cyclist, le transport en commun fait son chemin.

Bien des 0 et des 1 ont coulé sur les interwebs depuis ma dernière intervention ; j'ai donc plein de choses à raconter.

Au plaisir de vous écrire.

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